29/09/17

Apporter le changement dans le traitement des déchets médicaux au Sénégal

Il n’y a rien de plus satisfaisant que de mesurer  l’impact positif qu’un de nos équipements pourrait avoir sur une communauté. De juin a juillet, notre équipe a parcouru plus de 4 000 km sur l’ensemble du territoire Sénégalais avec pour mission l’installation et la mise en service de 14 incinérateurs de déchets médicaux MP100.

A la tête de ce projet, Abraham Bah de notre siège au Royaume-Uni,  assisté par Emmanuel Ehikhumen notre ingénieur supérieur basé au Nigeria. Appuyé également sur le terrain par deux équipes venant du Togo et du Sénégal, nous avons parcouru presque tout le pays et formé des opérateurs locaux pour maintenir et entretenir l’équipement après notre départ.

L’expédition a débuté le 26 juin et inclus les Centres et districts de santé régionaux des localités suivantes : Mbour, Fatick, Louga, Touba, Dagana, Diourbel, Wandefa, Dioulacolon, Zinguinchor, Koutal, Kaffrine, Tambacounda, Kedougou avec le site final Ouro Sogui achevé le 16 juillet deux jours en avance sur le programme.

Les machines ont été sélectionnées par une Agence des nations unies qui militent pour amélioration de l’environnement en milieu de santé au Sénégal via la fourniture d’équipements fiable pour un traitement et gestion plus sûr et efficace des déchets médicaux et pharmaceutiques.

« Cette expérience était très satisfaisante ; la création et la formation d’une équipe locale de techniciens capable de continuer à maintenir les opérations et la maintenance des incinérateurs sur place dans le pays, a été reconnu et plébiscité comme un succès par les autorités locales. Comme pour chaque mission, nous avons beaucoup appris et pratiqué l’esprit d’équipe essentiel pour rester vraiment motivé à faire face aux défis quotidiens, tels que les sites non qualifies a 100% ou prêt à temps, défaut de la logistique adéquate, la météo etc. Je voudrais dire un grand merci à tous ceux qui nous ont aidés ». Abraham Bah

« C’est le type de projet que nous apprécions. Au-delà de la commande initiale de 14 incinérateurs, ce qui fait vraiment la différence ici, c’est l’impact à long terme que le traitement approprié des déchets médicaux peut avoir sur une communauté. Assurer la destruction en toute sécurité des déchets potentiellement très dangereux est souvent négligé à tort, sans toutefois sous-estimer qu’il s’agit de protéger l’environnement et sauver des vies humaines. Nous sommes vraiment fiers de la façon dont cette opération a été gérée et nous sommes en préparation déjà pour notre prochaine mission ». James Grant

Le constat qui a été fait c’est que les déchets médicaux étaient éliminés dans les cours des hôpitaux, brulé à ciel ouvert, les fosses et autres moyens inadaptés. Le manque d’équipement d’incinération sûre, rendait la tache de leur élimination tout simplement impossible à gérer. Nous avons été témoins des  risques extrêmement élevés d’infections ou de contaminations que l’absence d’un tel équipement pouvait causer. Désormais l’acquisition d’un tel incinérateur aura un impact sur le centre de santé bénéficiaire et la communauté locale jugé incommensurable.

La gestion déchets médicaux dans les pays en voie de développement est un problème reconnu par les Nations Unies. Selon l’OMS au cours des dernières années des blessures par piqûres de seringues ont exposées le personnel et les membres du public à un risque accru de contamination de l’Hépatite B et C ainsi que le virus VIH. Les risques se sont accrus avec l’incinération en plein air, entraînant une destruction incomplète des déchets et des émissions de dioxines dangereusement élevées et une élimination non sécurisé des résidus de cendres.

Nous sommes déjà en pourparlers pour d’autres projets à venir en Afrique de l’Ouest et sommes dans l’expectative de travailler à nouveau avec notre équipe.